L'arrivée aux Etats-Unis
quelques nouvelles du front. Voici 6 jours que je suis
sur le sol américain et cela se passe plutôt bien.
J’ai quelques difficultés évidemment avec leur manière
exagérément positive de voir les choses, tout à l’air
de toujours aller si bien, trop bien, tout à toujours
l’air d’être merveilleux, vous êtes le héro du jour,
le prof de l’année, le meilleur de ceci ou de cela, un
peu agaçant, mais bon… quand cela me pompe trop, je
m’éclipse et vais me boire un jus odwalla au bistrot
d'en face ou me vautrer au bord de la piscine avec un
bon bouquin.
Nous allons (tous les profs du monde entier comme moi
en échange dans ce merveilleux pays) de séminaire en
séminaire où nous apprenons comment nous comporter
face aux élèves américains. Le gouvernement américain
vient d’édicter une nouvelle loi : « no child left
behind », et donc malgré l’augmentation constante des
élèves dans les classes (on en est à plus de 30 par
classe), le prof doit faire une pédagogie
différenciée, adaptée afin que chacun des lulus de la
classe passe son année. Sans quoi les qualifications
de l’école tombent et alors là attention !!!
Les séminaires sont de qualité et les prestataires ont
beaucoup d’humour ce qui est assez agréable.
En dehors de ça, chacun vaque à ses occupations,
essaie de régler les derniers problèmes, la
dératisation de la propriété en Caroline du sud, les
frais de déneigement dans l’Illinois, les frais
d’installation d’un nouveau câble dans l’Oklahoma,
l’achat d’une voiture en Californie.
D’autres sont arrivés avec des valises de livres et
s’échangent ces denrées rares avec beaucoup de
sérieux.
Pour ma part, je passe mon temps à chercher Brenda qui
n’a toujours pas de logement, pas de billet d’avion
pour aller de Frankfort à Genève, et qui n’a pas
encore inscrit sa fille au collège et qui j'oubliais
ne parle pratiquement pas français.
Bon plus qu’une journée avec ces gens charmants qui se
font tous des compliments à tour de bras et je file
vers SF et Castro street.
Je me sens bien, et me réjouis de cette nouvelle
aventure. J’adore me balader dans rues, observer les
gens et je savoure le moment présent.
sur le sol américain et cela se passe plutôt bien.
J’ai quelques difficultés évidemment avec leur manière
exagérément positive de voir les choses, tout à l’air
de toujours aller si bien, trop bien, tout à toujours
l’air d’être merveilleux, vous êtes le héro du jour,
le prof de l’année, le meilleur de ceci ou de cela, un
peu agaçant, mais bon… quand cela me pompe trop, je
m’éclipse et vais me boire un jus odwalla au bistrot
d'en face ou me vautrer au bord de la piscine avec un
bon bouquin.
Nous allons (tous les profs du monde entier comme moi
en échange dans ce merveilleux pays) de séminaire en
séminaire où nous apprenons comment nous comporter
face aux élèves américains. Le gouvernement américain
vient d’édicter une nouvelle loi : « no child left
behind », et donc malgré l’augmentation constante des
élèves dans les classes (on en est à plus de 30 par
classe), le prof doit faire une pédagogie
différenciée, adaptée afin que chacun des lulus de la
classe passe son année. Sans quoi les qualifications
de l’école tombent et alors là attention !!!
Les séminaires sont de qualité et les prestataires ont
beaucoup d’humour ce qui est assez agréable.
En dehors de ça, chacun vaque à ses occupations,
essaie de régler les derniers problèmes, la
dératisation de la propriété en Caroline du sud, les
frais de déneigement dans l’Illinois, les frais
d’installation d’un nouveau câble dans l’Oklahoma,
l’achat d’une voiture en Californie.
D’autres sont arrivés avec des valises de livres et
s’échangent ces denrées rares avec beaucoup de
sérieux.
Pour ma part, je passe mon temps à chercher Brenda qui
n’a toujours pas de logement, pas de billet d’avion
pour aller de Frankfort à Genève, et qui n’a pas
encore inscrit sa fille au collège et qui j'oubliais
ne parle pratiquement pas français.
Bon plus qu’une journée avec ces gens charmants qui se
font tous des compliments à tour de bras et je file
vers SF et Castro street.
Je me sens bien, et me réjouis de cette nouvelle
aventure. J’adore me balader dans rues, observer les
gens et je savoure le moment présent.
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